État des lieux de l’utilisation de l’antifouling

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État des lieux de l’utilisation de l’antifouling

Est-ce que les plaisanciers ont conscience de l’impact de l’antifouling ? Est-ce que leurs pratiques ont évoluées ces dernières années ? Existe-t-il des alternatives à l’antifouling aujourd’hui ? Ce sont les questions auxquelles l’Université de Bretagne Sud tente de répondre.

 

Zoom sur le questionnaire de l’UBS…

Afin de faire un état des lieux des pratiques des plaisanciers en matière d’antifouling, L’université Bretagne Sud s’est associée à l’Office Français de Biodiversité (https://ofb.gouv.fr), dans le cadre du programme national « Econaviguer dans une Aire Marine Protégée ».

Ils mènent ensemble une étude visant à comprendre la sensibilité des plaisanciers aux problématiques environnementales, leurs connaissances des impacts liés à l’utilisation d’antifoulings, ou encore l’évolution des pratiques de carénage ces dernières années. Pour cela, ils proposent aux plaisanciers de répondre à un questionnaire anonyme et rapide en ligne. Cette enquête se terminera à l’automne 2021, alors n’hésitez pas à le remplir pour améliorer les pratiques de demain !

Pour en savoir plus sur le projet : https://www-actus.univ-ubs.fr/fr/index/articles-chroniques/archipel/enquete-sur-les-pratiques-des-plaisanciers.html.

 

Rappels sur l’antifouling : à quoi il sert et pourquoi il est nocif ?

Un antifouling est une peinture antisalissure, utilisée pour empêcher les organismes marins de se fixer sur la coque des navires. Ces peintures contiennent des éléments polluants, comme des métaux lourds (cuivre) et des produits biocides (qui tuent la vie, comme le diuron).

Elles affectent drastiquement la qualité de l’eau, ainsi que la santé et la richesse de la biodiversité (1 m² de peinture antifouling peut polluer 150 000 m3 d’eau !). Il est donc important de réduire au maximum leur déversement dans le milieu marin.

 

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Les alternatives à l’antifouling

A ce jour, il existe quelques alternatives à l’antifouling. On peut par exemple coller des adhésifs sur la coque pour empêcher la fixation des organismes marins. Ou encore fixer des dispositifs d’ultrasons sur la coque pour éloigner les organismes voulant se fixer. Et si votre bateau n’est mis à l’eau qu’à la journée, vous pouvez aussi ne pas mettre d’antifouling du tout. Ça sera plus écologique et plus économique !

De plus, la loi interdit de caréner en dehors d’aires équipées de systèmes de récolte et de traitement des effluents. Cela permet d’éviter les fuites de biocides, qui se produisent inévitablement lorsque le carénage est réalisé sur une cale ou dans son jardin par exemple…